Patrimoine culturel de la France, l’art de table est une tendance, qui a évolué à travers le temps. Pour avoir plus de détails sur l’évolution de ces manières de table dans l’histoire française, lisez cet article.
L’art de la table : de quoi s’agit –il ?
L’art de la table représente une pratique culturelle, coutumière et sociale se combinant généralement avec la cuisine française. C’est également l’ensemble des bonnes manières ou règles classiques permettant de dresser élégamment et convenablement une table. L’art de table tient compte des manières de servir, de la connaissance des plats, des boissons, de la décoration du mobilier, de la disposition de la vaisselle ou argenterie et autre.
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Que savoir sur l’art de table pendant la période avant renaissance ?
Avant l’avènement de l’art de la table, il faut préciser que les repas se prenaient principalement en communauté et sans manières de table. En effet, vivant de la pêche, de la cueillette et de la chasse, les hommes de la préhistoire se réunissaient autour d’un feu pour partager le repas. Outre la transformation de l’alimentation en acte sociale, les hommes de cette époque ont également découvert la cuisine sous ses différents aspects ainsi que certains outils idéaux pour cet art culinaire. S’améliorant davantage à l’époque romaine, c’étaient les banquets, une sorte de festin collectif, qui étaient privilégiés. Pour les accessoires utilisés à cette période, il s’agissait principalement des tables creusées servant d’assiettes, des poteries fines, des couteaux et de la cervoise (boisson).
Mais cette pratique est rapidement remplacée au moyen âge par des séances de repas où les hommes mangeaient avec les doigts sur des tables couvertes de nappes. Mais le nettoyage des mains se faisait soit sur lesdites nappes, soit sur soi (donc pas très propre).
L’histoire de cet art
Mais à partir de 1530, pendant la renaissance, les bonnes manières à tables ont fait leur apparition du côté des nobles, suite à la sortie de l’œuvre d’Érasme titrée « Civilitas morum puerilium ». C’est ainsi qu’au XVIIIe siècle, l’installation des tables à manger et des jardins de table s’est de plus en plus fait remarquer. C’est également à cette époque que Henri III a instauré l’usage de la fourchette.
Progressivement, les tables à manger étaient désormais ornées de fourchette à trois dents, de grandes serviettes, d’argenterie, de faïence fine, d’épices et de cruches de vin. Au détriment des bancs du Moyen-Age, les sièges individuels sont disposés autour des tables. De même, l’ordre de service est rigoureusement respecté. À ce propos, démarrant par les fruits, ensuite les bouillies, puis les grillades, le repas se terminait par les desserts. Mais la particularité de ces bonnes manières à table, c’est que tous les repas étaient disposés en même temps. Plus loin, avec la recrudescence des grands cuisiniers et des restaurants, le public français avait la possibilité d’accéder à la gastronomie française réservée uniquement à la bourgeoisie.
Le développement du tabling aujourd’hui
Au XIXe siècle, l’art de table privilégie essentiellement le service russe. Les plats viennent les uns après les autres et les ustensiles varient également en fonction du mets. De plus, l’accord harmonieux entre plats variés et vins permet de se régaler en compagnie de vos différents convives. À notre époque contemporaine, la décoration et les codes de tables ne sont plus respectés. Ils peuvent être modifiés non seulement pour des raisons de créativités, mais également selon l’inspiration. Désormais appelé tabling, l’art de table représente une tendance life style, qui grâce à la disposition des couverts, serviettes, des fourchettes, des verres font ressortir la personnalité du dresseur.
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